Le mois du film documentaire au LAAC

Chaque week-end de novembre, le LAAC vous invite à découvrir une série de films ou de documentaires liés à l’exposition Chaleur humaine.  

Documentaire sur la conception d’une œuvre de la Triennale, ou témoignant de l’impact de l’espèce humaine sur la Terre, portraits d’amateurs, interrogations d’enfants ou de jeunes adultes découvrant la vie… Tous les films présentés ont en commun l’exploration de la conscience énergétique.  

En partenariat avec la Halle aux Sucres – Euraénergies. 

 

“Dunes magnétiques” 

Film réalisé par Louis Sé. 30 min. 

Samedi 04 novembre à 15h00 en présence du réalisateur et de l’artiste Io Burgard. 

Produit par les MECOP, avec le soutien de la Fondation Carasso. 

"L'aimant est chaud, il est né d'animaux venimeux et rampants qui habitent dans le sable". Hildegarde de Bingen 

Au long de l'année 2022-2023, Io Burgard initie des recherches sur le magnétisme avec les enfants de la MECOP, maisons d'accueil d'enfants à Boulogne sur mer. 

D'après les images des orpailleurs de sable et sur le principe d'une archéologie du futur, elle leur propose un récit dont ils s'emparent, presque, trop bien. 

Le film suit le travail de conception d'une sculpture à jouer. Dunes magnétiques, dont le titre du film est issu, propose à la question de l'énergie l'usage de l'aimant. 

Montrée pour la Triennale art et industrie à Dunkerque, la sculpture s'installera dans le jardin des MECOP dont elle est issue. 

 

“Anthropocène - l’époque humaine” 

Documentaire de Jennifer Baichwal, Nicholas De Pencier, Edward Burtynsky. 1h 27min. 

Dimanche 05 et samedi 25 novembre à 15h00. 

Les activités humaines laissent une empreinte profonde et quasi-irréversible dans l'histoire géologique et climatique de notre planète. Les réalisateurs du film ont parcouru le monde pour récolter les preuves de cette domination. En s’appuyant sur des techniques photographiques de très haute définition, Anthropocène : L’Epoque Humaine, témoigne de ce moment critique de l’humanité. Au croisement brillant de l’art et de la science, ce film est une expérience fascinante et provocatrice de l’impact de notre espèce détruisant la Terre. 

 

“Tout s’accélère”  

Documentaire de Gilles Vernet. 1h 23min. 

Samedi 11 à 15h00 et dimanche 19 novembre à 14h00.  

Gilles est un ancien trader devenu instituteur dans le 19ème arrondissement de Paris. Il s'interroge avec ses élèves de CM2 sur l'accélération vertigineuse de notre monde. Fasciné par leurs réflexions sur notre mode de vie et notre rapport au temps, il décide de les filmer puis d'aller à la rencontre d'experts du sujet. Pourquoi nos sociétés recherchent-elles toujours plus de croissance ? A quel impératif obéit cette accélération alors même que ces enfants de 10 ans mettent en évidence ses limites ? 

 

“Ruptures” 

Documentaire de Arthur Gosset. 1h 15min. 

Dimanche 12 à 15h00 et dimanche 19 novembre à 16h00. 

Leur destin était bien tracé : de brillantes études, la promesse d’un bon job et d’un gros salaire. Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Aurélie, Maxime, Hélène, Emma, ou Romain sortent de Polytechnique, de Sciences Po, de Centrale ou d’écoles de commerce. Ils et elles ont fait un choix radical : renoncer à l’avenir qu’on leur promettait pour une vie qu’ils jugent plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Ce film raconte leur histoire. Pendant un an, le jeune réalisateur Arthur Gosset, lui-même étudiant à Centrale Nantes, a suivi le parcours de six jeunes, leurs décisions parfois difficiles, leurs ruptures souvent douloureuses et leur courageux choix de vivre en adéquation avec leurs convictions, quoiqu’il en coûte. Découvrez le documentaire qui raconte leur histoire. 

 

“Diana” 

Film De Simon Ripoll-Hurier, 2017. 48min. 

Dimanche 26 novembre à 15h00 en présence du réalisateur 

Produit par : red shoes (F), TDRand (USA). 

Diana est une galerie de portraits d’amateurs. Certains parlent aux oiseaux, d’autres aux fantômes, d’autres encore empilent des radios et dressent des antennes pour se contacter aux quatre coins du globe. Les uns comme les autres tendent leurs oreilles à l’écoute des bruits du monde. 

  « Le 10 janvier 1946, les antennes du Camp Evans émettent à très grande puissance un court signal en direction de la Lune. Un peu plus de deux secondes plus tard, elles captent un léger écho. C’est le premier succès du Project Diana, deux années après son lancement. 
Donner forme(s) – dans tous les sens que ce terme peut embrasser – à ce qui est invisible est au coeur de la pratique de Simon Ripoll-Hurier. Des clubs de radioamateurs aux chasseurs de fantômes, en passant par les observateurs d'oiseaux ou les tambours qui permettaient d'envoyer des signaux des champs de bataille, l'enjeu est ici de parvenir à établir un contact avec un être distant, absent, en ayant recours à des modes largement plus mystérieux que ceux habitant notre quotidien. 
Ainsi, si la machine apparaît sous diverses formes, sans doute l'enjeu est-il bien davantage lié à l'immatériel, au silence ou aux bruits de fond qui sans cesse viennent troubler les efforts et tentatives. 
En Suisse, Guyane ou dans le New Jersey, le cinéaste interroge et cadre avec rigueur des quêtes insaisissables, poétiques – peut-être malgré elles –, parfois cocasses." 
(Émilie Bujès - Visions du Réel). 

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Du 04 au 26 novembre 

Gratuit