Norbert Bardin, 50 années de photographie

EXPOSITION AU SILO U1 

53 rue Paul Doucet - 02400 Chatea-Thierry

99 Photos exposées dont 36 grands formats.

Ouvert aux horaires habituels du SILO  + Ouvert tous les samedis dimanches et lundis de 15 h à 19h en présence de l’artiste.

Des visites peuvent-être organisées par l’artiste sur rendrez. Plus d’informations en consultant son site : norbertbardin.com / en contactant l’auteur : 06 08 00 50 50.

J’espère  rencontrer de nombreux visiteurs à cette exposition car une photographie vit avant tout dans le regard de l’autre. Regard que je perçois comme un soutien des plus précieux …

THEMES ABORDES

< La hottée du diable : Le déclic est vraiment venu quand j’ai revisité de nuit lorsque le simple bruissement d’une feuille qui tombe prend allure de cataclysme. Grace à la technique du light painting, la nuit, il m’est possible de théâtraliser le lieu. Une simple lampe de poche me permet d’isoler de-ci de-là une pierre, un arbre. Je deviens metteur en scène dans un monde onirique… Au crépuscule, l’univers fascinant de la Hottée du diable se transforme en un vaste décor de théâtre qui permet les interprétations les plus diverses allant du rêve à l’intrigue …  Laissant libre cours à mes émotions, parti sur les traces de Camille Claudel de nuit, sculptant la roche avec la lumière, mon approche photographique compose avec le dialogue du minéral et du végétal pour vous inviter à un voyage dans un autre monde où règne l’imaginaire En flânant sur l’Estran ».: Quitte à m’y perdre, je me suis enfoui dans ces zones où l’on ne distingue plus le sol de l’eau, là où nul ne sait où finit la terre, où commence la mer, pour capter la vie de l’Estran. Au fil de la journée, il devient le théâtre d’activités humaines qui fluctuent au gré des marées, offrant au photographe un nouveau décor, de nouvelles émotions. La vie de cette bande de terre où la mer vient rencontrer la terre me fascine…

< Étretat  : Enivré par l’odeur tenace des algues et du varech, mes pas résonnent sans toutefois couvrir le fracas des galets qui roulent sous le ressac. Ce littoral m’amène à une approche photographique plus dure, plus graphique en relation avec l’assaut de la mer face aux murailles de calcaire impuissantes qui se dressent devant elle.Quand l’eau et la terre fusionnent amoureusement en baie du Mont-Saint- Michel, ici la rencontre des éléments se fait sans aucune médiation, dans un contact plus brutal. Un point commun relie néanmoins les deux sites : les variations atmosphériques et les lumières changeantes qui inondent ces paysages féériques

< La baie du Mont-Saint -Michel : La Baie cet endroit féérique où je rêve les yeux ouverts… À l’aube, lorsqu’un voile diaphane pare le Mont d'un mystère insondable. Capter ces instants furtifs est toujours pour moi un grand bonheur. Au crépuscule, les jeux de lumières produisent des effets atmosphériques d'une finesse quasi miraculeuse. Littéralement hypnotisé devant ces visions indescriptibles, il me semble parfois approcher un monde surnaturel…

< Les faux de Verzy : Les bras noueux de ces hêtres tortillards autorisent une interprétation graphique des plus originales…Il me reste le souvenir impérissable d’une longue promenade dans ce site devenu encore plus féérique lorsqu’un jour, le givre s’était emparé de la montagne de Reims… Enneigé le paysage était comme pétrifié. C’est dans une ambiance ouatée et un profond silence que j’ai soudain vu surgir, dans une atmosphère baignée de mystères, ces formes des plus étranges comme issues d’un autre monde… 

<  Mes Amis enracinés : Les arbres communiquent entre eux, se défendent et se protègent mutuellement... Symbole de vie et de sagesse, ils abritent depuis toujours les songes de l'humanité.Dans leur nudité, on perçoit combien ces imposantes sculptures végétales sont fragiles. En dévoilant ici ma perception graphique de « l’ossature de l’Arbre », j’espère contribuer à la valorisation et au respect de ces multi-centenaires, estimant qu’ils font partie de notre patrimoine.

< Empreintes marines : Le langage des sables / Les empreintes marines m’interpellent, à tel point qu’il m’arrive souvent de détourner mes pas, pour laisser vivre un peu plus longtemps ces graphismes nés de la rencontre de la terre, de l’eau et du vent. De véritables œuvres d'art qui varie en fonction des marrées, des courants et du vent…

< Reflets : Il me plaît d’écouter la vie de l’eau ; ses ondulations sont chargées d’imaginaire. En faisant chanter les couleurs de ces miroitements éphémères et furtifs, je vous invite à un voyage dans un monde parallèle. Une étude qui passe du figuratif à l’abstraction

< Les trognes du vieux château : Ces sculptures végétales vivantes, façonnées par la main de l’homme au fil des années, autorisent des interprétations graphiques des plus originales, De plus, cette méthode ancestrale d’exploitation de l’arbre constitue un hymne à la biodiversité. Nos tilleuls séculaires méritaient bien cet hommage, en remerciement pour leurs bienfaits !