FESTIVAL LES PRIMEURS DE MASSY

Süeür Punks à texte Pamphlet mi-rock mi-rap, électro et pourtant organique, cet EP ( nous on appelle ça un album quand il y a 9 titres ) nous promène dans les méandres tortueux des cortex d'un trio de garçons énervés par l'apathie de ses contemporains devant la fuite en avant d'un monde devenu fou. Parfois abrupte, souvent grinçante, mais en tout cas, jamais froide, cette Süeür Aloïse Sauvage Chanson touche à tout Fruit de cette génération décomplexée qui remise aux oubliettes étiquettes et conventions musicales, cette jeune multi-artiste ( circassienne, comédienne, chanteuse, etc. ) triture la pop et le rap, la chanson et la trap, pour clamer haut et fort sa liberté d'être qui elle souhaite, avec ses mots spontanés et authentiques, son écriture sans tabou ni trompette. Turfu Electrad Imaginons une seconde un remix d'Yvette Horner par Aphex Twin. Bon ok on oublie, rien de semblable dans la musique des Turfu, si ce n'est le goût de l'accordéon et de la pulsation électro et cette farouche volonté d'opérer la sainte fusion entre baloche et club, soufflet et kick, musiques électroniques et traditionnelles. Et si en fait le Turfu c'était la teuf ? Glass Museum Piano jazz Loin d'enfermer le jazz derrière une vitrine, ce duo piano batterie l'emmène au contraire se promener à l'air libre. Cinématographique, électronique et organique, leur musique hybride des mélodies crépusculaires à une rythmique bien vivante, harmonise jazz et musique classique dans une belle ivresse sensorielle, bien loin des poussières d'un quelconque musée. Maxime Delpierre Rock cinématographique Guitariste phare de la scène indé française, Maxime Delpierre nous livre son premier egotrip en forme de confession intime. Oui il aime le post-rock mélancolique, la no-wave enveloppante, la pop psyché ou encore le minimalisme vaporeux. Le tout servi en power trio bien évidemment car ne l'oublions jamais : Delpierre en fusion jaillit la lave !