Maria Dolores y Habibi Starlight

« Depuis que j’ai découvert la musique orientale, j’ai pris 12 kilos mais je suis tellement heureuse ». Maria Dolorès, c’est un cocktail explosif fait d’une mesure de Dalida, d’une dose de Laura Betti, des mères et belles-mères au tempérament démesuré, d’une passion pour les « femmes-au-bord-de-la-crise-de-nerfs » et d’un goût plus subtil pour les icônes fragiles telles Marylin ou Romy. Du Maroc au Soudan, tous les chameliers en ont fait leur sultane. Au son du oud, des percussions et du piano, la diva madrilène nous embarque dans son épopée romanesque autour de la Méditerranée. Un pèlerinage aux escales tumultueuses à la recherche de ses amours perdues : un délire mythomane qui a le don de reclasser Don Quichotte au rang de petit joueur. L’odyssée musicale et pimentée raconte son voyage à travers l’Orient, ou plutôt sa fuite en avant suite à un chagrin d’amour. De Marseille à Alger, du Sahara à l’Egypte, de la Palestine à la Turquie, chaque nouvelle terre offre l’occasion de rencontres et d’incidents propices au rire. Pour cette traversée du désert, l’excentrique voyageuse est accompagnée de la formation arabo-andalouse Habibi Starlight. Aux compositions originales se mêlent des reprises rares de Fairuz - Saalouni Naas, Abdel Halim Hafez - Ahwak, Connie Francis - Siboney ou Pierre Notte - La chanson de Madame. Un hymne au sable chaud et aux effluves de narguilé.