Zoom sur le quatuor à cordes

" L'orage est mon domaine et quand le vent se lève mon âme
tourbillonne " Ludwig Van Beethoven 250ème anniversaire de la naissance de Beethoven Majestueux. Incontournable. Essentiel... La liste pourrait être longue pour décrire la place du quatuor à cordes dans la musique de chambre. Genre à part entière qui connaît son développement à l'époque classique et son apogée durant le romantisme, sublimé
par le maître en la matière qui en aura tiré sa quintessence, Beethoven. Moins connus peut être que ses célèbres symphonies 5 et 9 ou que certaines pages pour piano, ce sont bien ses quatuors à cordes qui illustrent à merveille tout le génie créatif et la maîtrise d'écriture achevée du prodige Allemand. Mêlant admirablement la concision pétillante du classicisme à l'impétuosité orageuse d'un romantisme naissant, il aura ouvert la porte à ses successeurs, Schubert en tête : " la jeune fille et la mort " aurait-elle vu le jour si n'avait plané au-dessus de Franz l'ombre de Ludwig... ? Dans le mélange d'influences, voici un autre ambassadeur fort à propos, petit bijou de la production du XIXème siècle : Le quatuor
" américain " de Anton Dvorak. Ecrit en un temps record par un compositeur en état de grâce lors d'un voyage dans l'Iowa, un peu comme sa grande sœur la symphonie du nouveau monde, cette œuvre mêle la nostalgie slave chère à son auteur aux inspirations tantôt bleues tantôt gospel de l'oncle Sam. Le quatuor est une conversation, écoutons les 4 musiciens nous conter son histoire...