Soirée hommage à Jocelyne Saab

A l'occasion du lancement de l'Association des Amis de Jocelyne SAAB, Aflam, Image de Ville et Films Femmes Méditerranée vous invitent à découvrir ou à revoir certains de ses films.

Première séance : 18h30

. " Beyrouth ma ville "
( documentaire, 1982, couleur, Liban, 16 mm, 37 min )
En juillet 1982, l'armée israélienne assiège Beyrouth. Quatre jours plus tôt, Jocelyne Saab voit sa maison brûler et 150 ans partir en fumée...

. " Beyrouth, jamais plus "
( documentaire, 1976, couleur, Liban, 16 / 35 mm, 35 min )
En 1976, la ville de Beyrouth connaît le début de son calvaire. Avec les yeux de son enfance, la réalisatrice suit six mois durant, au jour le jour, la dégradation des murs. Tous les matins, entre six et dix heures du matin, elle arpente Beyrouth à l'heure où les miliciens des deux bords se reposent de leurs nuits de combats.

. " Un dollar par jour "
( vidéo d'art, 2016, Liban, numérique, 6 min )
Sur les réfugiés syriens de la Békaa, dont la misérable vie contraste avec celle des Libanais de Beyrouth.
La vidéo accompagne une exposition photographique monumentale.


Deuxième séance : 21h

. " Une Vie suspendue "
( fiction, 1985, couleur, Liban / France, 35 mm, 90 min )
Samar est une jeune fille de la guerre. Nomade forcée, elle a grandi parmi les combattants, avec lesquels elle apprend à vivre dans un pays en guerre. Le défi qu'elle lance constamment à la vie contraste avec son goût pour les comédies d'amour égyptienne, jusqu'au jour où sa rencontre avec Karim nouera ces deux parties de sa personnalité, avec la naissance d'une histoire d'amour au coeur de la guerre.


JOCELYNE SAAB
Jocelyne Saab a été reporter de guerre au Moyen-Orient pour la télévision française à partir de 1973. Elle a couvert les conflits des Kurdes en Irak, la Guerre d'Octobre, la Marche Verte de Kadhafi en Libye. Au moment où la guerre éclate au Liban en 1975, elle décide de rentrer dans son pays et de filmer, à titre indépendant, ce qu'il s'y passe. Elle réalise à Beyrouth une vingtaine de documentaires, dont la sensibilité des images n'a d'égale que la poésie du texte. Elle se tourne ensuite vers la ficiton et réalise au coeur de la guerre " Une Vie suspendue ", sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 1985. Elle réalise ensuite plusieurs films documentaires en Egypte, dans le Sahara occidental, en Iran, au Vietnam, et trois longs métrages de ficiton, parmi lesquels Dunia, qui eut un succès critique remarquable.