EXPOSITION KARINE VERDIER - GILLES RICHARD

Karine Verdier est originaire du Minervois. Elle a commencé son parcours créatif à l'adolescence par le dessin, des paysages et natures mortes aux crayons noirs et à l'encre de Chine, puis au fusain. Plus tard, elle s'est tournée vers la peinture acrylique sur différents supports, toile, verre, céramique.

Il y a quelques années, elle s'est essayée à la sculpture sur bois et cette première approche avec cette nouvelle matière lui a procuré beaucoup de satisfaction. Elle est particulièrement sensible à la douceur et à la chaleur du bois, à l'odeur des copeaux fraîchement taillés à la gouge.

Elle tire essentiellement son inspiration de la nature riche par sa beauté, des animaux, du monde marin et des oiseaux qui ont une place particulière dans son univers artistique.
Ses œuvres sont faites de formes stylisées, de courbes et d'ondulations généreuses.

Gilles Richard est un photographe de la vieille école sans doute, mais qui ne cesse de surprendre. Henri Migaud a bien saisi la quintessence de son œuvre : « Rien de plus subjectif qu'un objectif ! Tous les photographes-les vrais-vous le diront. Ici, le regard, l'angle, l'intention priment. Il conjugue son travail à ce temps là : le subjectif.
Si tout son apprentissage, d'un labo de MJC aux Tarterets dans l'Essonne à son CAP des années 70 se décline sur le mode figuratif, Gilles s'offre de nouveaux horizons en s'installant en 1980 dans le Minervois à Olonzac. Une boutique pour travailler la proximité : mariages, portraits, paysages, travail sur la lumière, première ressource naturelle ici. Puis l'angle s'élargit, le regard s'aiguise, l'imaginaire se décadre, la liberté impose son tempo. Le réel devient prétexte, l'environnement champ d'exploration. L'artiste prend le pas sur l'artisan. Alors un poivron devient femme, une carcasse rouillée devient cosmos. Qui mieux que la rouille pour dire l'éphémère, mieux que le détail pour cerner l'infini ? L'instant se fait abstraction... »

Vernissage le samedi 29 avril à 18h.