photo Amandine Beyer & Gli Incogniti | Le Monde à l'envers - Antonio Vivaldi

Amandine Beyer & Gli Incogniti | Le Monde à l'envers - Antonio Vivaldi

Dijon 21000

Du /00/1e16 au //099

L’admiration que lui vouait Bach est sans doute la meilleure garantie du génie de Vivaldi, qui fut à la fois virtuose du violon, compositeur, chef d’orchestre et directeur de théâtre. Infatigable, sensible à la tragédie comme le prouve son opéra tardif Bajazet, le « prêtre roux » fut aussi l’un des pionniers du concerto de soliste. Imposant la forme en trois mouvements « vif-lent-vif », il donna au genre d’innombrables partitions, caractérisées par une exubérance communicative, l’opposition dynamique des tutti et des soli, le lyrisme opératique des mouvements lents : autant d’éclats d’énergie et d’effusion expressive.

photo Orchestre National de France

Orchestre National de France

Dijon 21000

Le 13/09/2024

L’Orchestre National de France revient à Dijon sous la baguette de Cristian Macelaru, son directeur musical, avec trois chefs-d’œuvre: Images de Claude Debussy, la Symphonie n°2 d’Elsa Barraine, et le diabolique Concerto pour violon de Johannes Brahms interprété par l’archet infaillible de Julia Fischer! Dédié à son ami le grand violoniste Joseph Joachim, le Concerto de Brahms avait pour vocation de rivaliser avec ceux de Beethoven et Mendelssohn. Donnant libre cours à sa veine « tzigane» comme à sa propre inspiration mélodique, qui rayonne dans l’Adagio, Brahms hissa si haut la virtuosité que le chef d’orchestre Hans von Bülow déclara que l’œuvre avait été écrite non pas pour le violon, mais contre le violon! Malgré l’effroi qu’il suscita au début, il est devenu, avec son électrisant Finale, l’un des piliers du répertoire. Pianiste raffinée et résistante, la compositrice Elsa Barraine (1910-1999) dévoile dans sa Symphonie n°2 un Allegro qui n’est pas dénué de doux sarcasme, précédant une sombre « Marche funèbre» et un Finale qui transporte les thèmes du premier mouvement dans un monde plus léger et ludique. Chef-d’œuvre du dernier Debussy, les trois Images rayonnent de[...]

photo Orchestre National de France

Orchestre National de France

Musique

Dijon 21000

Le 13/09/2024

L’Orchestre National de France revient à Dijon sous la baguette de Cristian Macelaru, son directeur musical, avec trois chefs-d’œuvre: Images de Claude Debussy, la Symphonie n°2 d’Elsa Barraine, et le diabolique Concerto pour violon de Johannes Brahms interprété par l’archet infaillible de Julia Fischer! Dédié à son ami le grand violoniste Joseph Joachim, le Concerto de Brahms avait pour vocation de rivaliser avec ceux de Beethoven et Mendelssohn. Donnant libre cours à sa veine « tzigane» comme à sa propre inspiration mélodique, qui rayonne dans l’Adagio, Brahms hissa si haut la virtuosité que le chef d’orchestre Hans von Bülow déclara que l’œuvre avait été écrite non pas pour le violon, mais contre le violon! Malgré l’effroi qu’il suscita au début, il est devenu, avec son électrisant Finale, l’un des piliers du répertoire. Pianiste raffinée et résistante, la compositrice Elsa Barraine (1910-1999) dévoile dans sa Symphonie n°2 un Allegro qui n’est pas dénué de doux sarcasme, précédant une sombre « Marche funèbre» et un Finale qui transporte les thèmes du premier mouvement dans un monde plus léger et ludique. Chef-d’œuvre du dernier Debussy, les trois Images rayonnent de[...]

photo CONCERT  VIVALDI à l'Abbaye de Fontenay 
Promenade aux bougies dans le cloître de l'abbaye

CONCERT VIVALDI à l'Abbaye de Fontenay Promenade aux bougies dans le cloître de l'abbaye

Marmagne 21500

Le 10/08/2024

Concert présenté par Patrimoine en Musique à l'Abbaye de Fontenay en Bourgogne Avec une promenade nocturne illuminée de 1200 bougies Concert A. VIVALDI 1. Concerto pour 4 violons 2. Les QUATRE SAISONS avec textes sur les 4 saisons Avec : Régis Pasquier, violon Violons : Raphaël Jacob, Florian Holbé, Mathilde Pasquier Violoncelle : Sarah Jacob Alto : Jeremy Pasquier Contrebasse : Edouard Macarez Récitant : Alain Carré

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Promenade aux bougies dans le cloître de l'abbaye

CONCERT VIVALDI à l'Abbaye de Fontenay Promenade aux bougies dans le cloître de l'abbaye

Musique, Concert

Marmagne 21500

Le 10/08/2024

Concert présenté par Patrimoine en Musique à l'Abbaye de Fontenay en Bourgogne Avec une promenade nocturne illuminée de 1200 bougies Concert A. VIVALDI 1. Concerto pour 4 violons 2. Les QUATRE SAISONS avec textes sur les 4 saisons Avec : Régis Pasquier, violon Violons : Raphaël Jacob, Florian Holbé, Mathilde Pasquier Violoncelle : Sarah Jacob Alto : Jeremy Pasquier Contrebasse : Edouard Macarez Récitant : Alain Carré

photo Orchestre Français des Jeunes

Orchestre Français des Jeunes

Dijon 21000

Le 10/12/2024

L’Orchestre Français des Jeunes prend de nouveau ses quartiers d’hiver à l’Opéra de Dijon pour accueillir la légendaire Elisabeth Leonskaja dans L’Empereur de Beethoven, avant de déployer sa virtuosité dans l’extraordinaire Concerto pour orchestre de Bartók. Créée à Hanovre en 1954 et destinée à un orchestre de jeunes musiciens, la Petite musique de nuit de Dallapiccola rend bien sûr hommage à Mozart, mais aussi au poète espagnol Antonio Machado, auteur d’Une Nuit d’été. Son écriture sérielle mais simple, transparente, et sa conclusion en suspens offrent un superbe prélude au Concerto n°5 de Beethoven. Ce concerto dit Empereur, en référence à Napoléon, est aussi, selon un mot connu, « l’Empereur des Concertos»: héroïsme et mystère dans le premier mouvement, sublime cantilène dans l’Adagio, dont la religiosité nocturne enchantait Bernstein, et virtuosité bondissante du Finale. Et quand l’orchestre devient lui-même son soliste – et son propre accompagnateur – cela donne le passionnant Concerto pour orchestre de Bartók, dont les cinq mouvements, progressant de l’ombre à la lumière, se plaîsent à isoler les timbres instrumentaux, faisant briller chaque pupitre à la faveur d’une[...]

photo Orchestre Français des Jeunes

Orchestre Français des Jeunes

Musique

Dijon 21000

Le 10/12/2024

L’Orchestre Français des Jeunes prend de nouveau ses quartiers d’hiver à l’Opéra de Dijon pour accueillir la légendaire Elisabeth Leonskaja dans L’Empereur de Beethoven, avant de déployer sa virtuosité dans l’extraordinaire Concerto pour orchestre de Bartók. Créée à Hanovre en 1954 et destinée à un orchestre de jeunes musiciens, la Petite musique de nuit de Dallapiccola rend bien sûr hommage à Mozart, mais aussi au poète espagnol Antonio Machado, auteur d’Une Nuit d’été. Son écriture sérielle mais simple, transparente, et sa conclusion en suspens offrent un superbe prélude au Concerto n°5 de Beethoven. Ce concerto dit Empereur, en référence à Napoléon, est aussi, selon un mot connu, « l’Empereur des Concertos»: héroïsme et mystère dans le premier mouvement, sublime cantilène dans l’Adagio, dont la religiosité nocturne enchantait Bernstein, et virtuosité bondissante du Finale. Et quand l’orchestre devient lui-même son soliste – et son propre accompagnateur – cela donne le passionnant Concerto pour orchestre de Bartók, dont les cinq mouvements, progressant de l’ombre à la lumière, se plaîsent à isoler les timbres instrumentaux, faisant briller chaque pupitre à la faveur d’une[...]

photo Orchestre National de France

Orchestre National de France

Musique classique

Dijon - 21

Du 13/09/2024 à 20:00 au 13/09/2024

L’Orchestre National de France revient à Dijon sous la baguette de Cristian Măcelaru, son directeur musical, avec trois chefs-d’œuvre: Images de Claude Debussy, la Symphonie n°2 d’Elsa Barraine, et le diabolique Concerto pour violon de Johannes Brahms interprété par l’archet infaillible de[...]

photo Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #2

Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #2

Dijon 21000

Le 28/03/2025

Qui peut résister au début puissant et tellurique du premier Concerto de Brahms? Pour ce second volet de leur superbe diptyque, Sir John Eliot Gardiner et Alexandre Kantorow font fusionner le piano et l’orchestre, avant que ne retentisse, gorgée d’âme slave, l’une des plus attachantes symphonies de Dvorák. Œuvre d’un jeune homme de vingt-et-un ans encore sous l’influence de Robert et Clara Schumann, le Concerto n°1 de Brahms connut des débuts chaotiques: conçu d’abord comme une symphonie, il fut incompris lors de sa création en 1859, puis franchement sifflé à Leipzig! On peine à le croire tant la splendeur de la partition fait aujourd’hui consensus, avec son premier mouvement au début véhément (qui fit tout de même l’admiration de Bruckner!), son Adagio en forme de cantique intériorisé, et son Finale enjoué, aux accents populaires et dansants. Caractéristique de sa période «slave», la Symphonie n°6 de Dvorák (1880) s’ouvre avec un Allegro d’une grande sérénité, véritable démonstration d’écriture orchestrale. L’Adagio qui suit, au climat nocturne, magnifie les timbres instrumentaux tout en ménageant des incises dramatiques. À la place du traditionnel Scherzo, Dvorák insère[...]

photo Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #2

Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #2

Musique, Danse - Bal - Cabaret, Competition sportive

Dijon 21000

Le 28/03/2025

Qui peut résister au début puissant et tellurique du premier Concerto de Brahms? Pour ce second volet de leur superbe diptyque, Sir John Eliot Gardiner et Alexandre Kantorow font fusionner le piano et l’orchestre, avant que ne retentisse, gorgée d’âme slave, l’une des plus attachantes symphonies de Dvorák. Œuvre d’un jeune homme de vingt-et-un ans encore sous l’influence de Robert et Clara Schumann, le Concerto n°1 de Brahms connut des débuts chaotiques: conçu d’abord comme une symphonie, il fut incompris lors de sa création en 1859, puis franchement sifflé à Leipzig! On peine à le croire tant la splendeur de la partition fait aujourd’hui consensus, avec son premier mouvement au début véhément (qui fit tout de même l’admiration de Bruckner!), son Adagio en forme de cantique intériorisé, et son Finale enjoué, aux accents populaires et dansants. Caractéristique de sa période «slave», la Symphonie n°6 de Dvorák (1880) s’ouvre avec un Allegro d’une grande sérénité, véritable démonstration d’écriture orchestrale. L’Adagio qui suit, au climat nocturne, magnifie les timbres instrumentaux tout en ménageant des incises dramatiques. À la place du traditionnel Scherzo, Dvorák insère[...]

photo Orchestre de chambre d'Europe

Orchestre de chambre d'Europe

Dijon 21000

Le 17/11/2024

Antonio Pappano dirige le merveilleux Orchestre de chambre d’Europe dans un programme qui célèbre les noces du jazz et de la musique classique avec Bertrand Chamayou, fidèle parmi les fidèles de l’Opéra de Dijon. Dans la lignée du Sacre de Stravinski, c’est en 1923 que Darius Milhaud, inspiré aussi par le peintre Fernand Léger et ses références africaines, compose sa Création du monde : la force d’une mythologie païenne, sous l’influence du jazz New Orleans, y est portée par les percussions, le piano et le saxophone. Une dizaine d’années plus tard, Gershwin s’empare de la mélodie de I Got Rhythm, exposée au piano, pour y greffer une série de variations virtuoses, dont le mood sophistiqué fait – bien entendu! – la part belle au rythme. Un bond d’une décennie encore, et Bernstein célèbre la danse, sur fond de marivaudage de marins en goguette à New York, dans son ballet Fancy Free, qui servira de base à la comédie musicale On the Town. Et en joyau de la couronne, rien ne scintille mieux que l’admirable Concerto en sol de Ravel, dont l’Adagio, on le sait, s’ouvre sur l’une des plus belles mélodies jamais écrites. Partition « soul», assurément, où l’influence du jazz, perceptible[...]

photo Orchestre de chambre d'Europe

Orchestre de chambre d'Europe

Musique, Jazz - Blues

Dijon 21000

Le 17/11/2024

Antonio Pappano dirige le merveilleux Orchestre de chambre d’Europe dans un programme qui célèbre les noces du jazz et de la musique classique avec Bertrand Chamayou, fidèle parmi les fidèles de l’Opéra de Dijon. Dans la lignée du Sacre de Stravinski, c’est en 1923 que Darius Milhaud, inspiré aussi par le peintre Fernand Léger et ses références africaines, compose sa Création du monde : la force d’une mythologie païenne, sous l’influence du jazz New Orleans, y est portée par les percussions, le piano et le saxophone. Une dizaine d’années plus tard, Gershwin s’empare de la mélodie de I Got Rhythm, exposée au piano, pour y greffer une série de variations virtuoses, dont le mood sophistiqué fait – bien entendu! – la part belle au rythme. Un bond d’une décennie encore, et Bernstein célèbre la danse, sur fond de marivaudage de marins en goguette à New York, dans son ballet Fancy Free, qui servira de base à la comédie musicale On the Town. Et en joyau de la couronne, rien ne scintille mieux que l’admirable Concerto en sol de Ravel, dont l’Adagio, on le sait, s’ouvre sur l’une des plus belles mélodies jamais écrites. Partition « soul», assurément, où l’influence du jazz, perceptible[...]

photo Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #1

Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #1

Dijon 21000

Le 27/03/2025

Bien connue, l’admiration réciproque que se vouaient Brahms et Dvorák se voit ici célébrée par des interprètes exceptionnels, à la croisée des générations. Au menu de cette première des deux soirées à ne pas manquer: l’un des plus illustres Concertos du répertoire et l’une des pages les plus profondes du maître tchèque. Composé vingt-deux ans après le premier, le Concerto pour piano n°2 de Brahms (1881) connut dès sa création – par le compositeur au clavier – un immense succès. Son climat légendaire s’exprime dès le noble appel de cors du premier mouvement, qui déplie sa beauté épique. Féroce et orageux, le Scherzo précède un Andante beaucoup plus contemplatif, dans lequel le violoncelle, quasi-soliste, rivalise avec le piano. Puis vient le Finale enjoué, aux couleurs hongroises, dont l’énergie couronne un monument du répertoire pianistique. En regard, la Symphonie n°7 de Dvorák (1885) est certainement sa partition la plus « allemande», dans laquelle s’entend l’influence de Brahms et de Wagner. Malgré son début grave et austère, l’Allegro initial libère vite sa fougue, enchaînant sur un Adagio gorgé de piété et de lyrisme. Bien que d’énigmatiques reflets wagnériens le colorent[...]

photo Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #1

Orchestre Philharmonique de Radio France, Concert #1

Musique, Competition sportive

Dijon 21000

Le 27/03/2025

Bien connue, l’admiration réciproque que se vouaient Brahms et Dvorák se voit ici célébrée par des interprètes exceptionnels, à la croisée des générations. Au menu de cette première des deux soirées à ne pas manquer: l’un des plus illustres Concertos du répertoire et l’une des pages les plus profondes du maître tchèque. Composé vingt-deux ans après le premier, le Concerto pour piano n°2 de Brahms (1881) connut dès sa création – par le compositeur au clavier – un immense succès. Son climat légendaire s’exprime dès le noble appel de cors du premier mouvement, qui déplie sa beauté épique. Féroce et orageux, le Scherzo précède un Andante beaucoup plus contemplatif, dans lequel le violoncelle, quasi-soliste, rivalise avec le piano. Puis vient le Finale enjoué, aux couleurs hongroises, dont l’énergie couronne un monument du répertoire pianistique. En regard, la Symphonie n°7 de Dvorák (1885) est certainement sa partition la plus « allemande», dans laquelle s’entend l’influence de Brahms et de Wagner. Malgré son début grave et austère, l’Allegro initial libère vite sa fougue, enchaînant sur un Adagio gorgé de piété et de lyrisme. Bien que d’énigmatiques reflets wagnériens le colorent[...]

photo Orchestre Philharmonique dr Radio France

Orchestre Philharmonique dr Radio France

Musique classique

Dijon - 21

Du 28/03/2025 à 20:00 au 28/03/2025 à 22:10

Concert #2 Qui peut résister au début puissant et tellurique du premier Concerto de Brahms? Pour ce second volet de leur superbe diptyque, Sir John Eliot Gardiner et Alexandre Kantorow font fusionner le piano et l’orchestre, avant que ne retentisse, gorgée d’âme slave, l’une des plus attachantes[...]

photo Ariane Matiakh & l'Orchestre Dijon Bourgogne

Ariane Matiakh & l'Orchestre Dijon Bourgogne

Dijon 21000

Le 25/09/2021

Merveilleuse exploration des possibilités expressives du violoncelle, dont tous les registres sont magnifiés, le Concerto n°1 de Saint-Saëns unit ses trois mouvements en une seule coulée musicale. L’éloquence de l’instrument à cordes réputé le plus proche de la voix humaine appelle la scène, latente dans la Suite d’orchestre de Fauré à l’origine composée pour l’illustre drame de Maeterlinck. La splendeur de l’orchestration et la fameuse « Sicilienne » dominent cette partition, complétée dans le programme par la plongée onirique proposée par Ravel, avec ma Mère l’Oye, dans l’univers trouble et enchanteur de l’imaginaire enfantin.

photo Renaud Capuçon & l'Orchestre de Chambre de Lausanne

Renaud Capuçon & l'Orchestre de Chambre de Lausanne

Dijon 21000

Le 24/10/2021

Chef-d’œuvre d’Arvo Pärt, Tabula rasa synthétise son évolution du sérialisme vers le style « tintinnabuli » qui devait le rendre célèbre. Fondé sur le dialogue de l’orchestre avec un groupe de deux violons et d’un piano préparé, il se situe assurément dans l’héritage du concerto baroque emblématisé par Bach. Comme Vivaldi, le « Cantor » adopte la forme « vif-lent-vif » en opposant soli et ritournelles de l’orchestre, mais en y insufflant la densité d’écriture, la complexité dynamique et les admirables cantilènes qui n’appartiennent qu’à lui. Grand admirateur de Bach, c’est cependant à la lumière romaine que Mendelssohn dédie la plus joyeuse et bondissante de ses symphonies, dans laquelle les ombres élégiaques et méditatives sont finalement balayées par une irrésistible tarentelle.

photo Ruth Reinhart & l'Orchestre National de France

Ruth Reinhart & l'Orchestre National de France

Dijon 21000

Le 11/11/2021

Composé en 1779 pour sa sœur « Nannerl » et lui-même, le Concerto pour deux pianos est une œuvre à laquelle Mozart était très attaché, dans laquelle les deux solistes, jusqu’au brillant Rondo conclusif, dialoguent à égalité. Intensément dramatique et rythmique, jusqu’à la frénésie, la Toccata e due Canzoni de Martinu s’apparente à un Concerto grosso moderne, accordant au piano un rôle d’infatigable moteur. Quant au Carnaval des animaux de Saint-Saëns, à la saveur rehaussée des deux textes inédits de Gaspard Proust et Alex Vizorek, qui peut résister à sa verve satirique, sa chaleur mélodique et à ses prodigieux alliages sonores ?

photo François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

Dijon 21000

Le 19/03/2022

Composé pour le livret de Fokine d’après un conte populaire, l’Oiseau de feu nous entraîne, dans la version « suite d’orchestre » de 1945, sur les pas d’Ivan Tsarévitch et de l’oiseau merveilleux. Danses infernales, scintillement des textures et superbes cantilènes se succèdent dans cette page sauvage et onirique. Confié à l’archet virtuose d’Isabelle Faust, le Concerto pour violon brille avec ceux de Bartók, Prokofiev ou Berg au firmament du genre, alternant frénésie et poignante nostalgie. Véritable totem de la modernité musicale, Le Sacre du printemps déploie quant à lui un formidable rite païen : partition révolutionnaire et « barbare » pour laquelle, un certain 29 mai 1913, on brisa les fauteuils du Théâtre des Champs-Elysées.

photo Mahler 4ème Symphonie - Brahms concerto pour violon 
Concert de La Chambre Symphonique

Mahler 4ème Symphonie - Brahms concerto pour violon Concert de La Chambre Symphonique

Beaune 21200

Le 13/11/2021

Jeune orchestre créé en janvier 2018, la Chambre Symphonique est implantée en Bourgogne et Rhône-Alpes. Elle rassemble plus de 70 musiciens : étudiants issus des conservatoires supérieurs ou régionaux français, suisses et belges, amateurs éclairés et jeunes musiciens professionnels se retrouvant pour partager leur passion avec le plus grand nombre. Cet automne, La Chambre Symphonique s'attaque à la puissance de la musique germanique à travers deux œuvres délicates et grandioses : Le Concerto pour violon de Johannes Brahms, écrit en 1878, pour et avec son ami virtuose Joseph Joachim. Ce sera l'occasion pour l'orchestre de retrouver la brillante violoniste Sophia Fournier (étudiante en Master du CNSMD de Lyon). Ensuite la Chambre Symphonique vous fera (re)découvrir la 4e Symphonie, en sol majeur, de Gustav Mahler. Cette œuvre est comme une pastorale, lyrique et classique. Le premier mouvement évoque des danses villageoises. Le second introduit un violon solo désaccordé, donnant un côté rustique et diabolique à la partition. En 3ème viendra un majestueux adagio. Il se termine par un tutti, introduisant le dernier mouvement, vocal. La chanteuse Adèle Lorenzi Favart prêtera[...]

photo Les Folies d'Automne

Les Folies d'Automne

Fontaine-lès-Dijon 21121

Du 26/11/2021 au 28/11/2021

FOLIES D’AUTOMNE 26-27-28 novembre 2021 La Scène Fontainoise, en partenariat avec la ville de Fontaine-lès-Dijon, vous invite aux « Folies d’Automne »…Trois jours de musique …huit concerts exceptionnels…un programme éclectique : Beethoven, Chopin, Lalo, Gershwin, Saint-Saëns, Vivaldi, Poulenc, Bach, Liszt, Piazzolla, Rameau, Scarlatti, Chausson, Debussy, Grieg... Notre marraine Anne Queffélec ouvrira le festival le 26 novembre à 20h30 avec le concerto n°4 de Beethoven pour piano, accompagnée par l’Ensemble Orchestral de Dijon, dirigé par Flavien Boy ---qui poursuivra avec la Symphonie n°4 de Beethoven --- Vous entendrez des sonorités nouvelles avec le marimba d’Adélaïde Ferrière, le hautbois et le basson du trio Walter, l’accordéon du trio Fauve---Vous retrouverez vos solistes favoris: Eve-Melody Salom, piano dans le concerto n°2 de Chopin - Nathan Mierdl, violon, dans la Symphonie Espagnole de Lalo... mais aussi le Songe du roi et de jeunes musiciens talentueux --- Programme sur : http://lascenefontainoise.over-blog.com/ Renseignements : 06 01 96 12 47 A chaque concert, masque et pass sanitaire obligatoires.

photo François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

François-Xavier Roth - Les Siècles | 100% Stravinsky

Dijon 21000

Le 19/03/2022

Composé pour le livret de Fokine d’après un conte populaire, l’Oiseau de feu nous entraîne, dans la version « suite d’orchestre » de 1945, sur les pas d’Ivan Tsarévitch et de l’oiseau merveilleux. Danses infernales, scintillement des textures et superbes cantilènes se succèdent dans cette page sauvage et onirique. Confié à l’archet virtuose d’Isabelle Faust, le Concerto pour violon brille avec ceux de Bartók, Prokofiev ou Berg au firmament du genre, alternant frénésie et poignante nostalgie. Véritable totem de la modernité musicale, Le Sacre du printemps déploie quant à lui un formidable rite païen : partition révolutionnaire et « barbare » pour laquelle, un certain 29 mai 1913, on brisa les fauteuils du Théâtre des Champs-Elysées.

photo Symphonie n°1 en sol mineur de TCHAIKOVSKY / Concerto N°2 pour piano  de RACHMANINOV / Concert de La Chambre Symphonique

Symphonie n°1 en sol mineur de TCHAIKOVSKY / Concerto N°2 pour piano de RACHMANINOV / Concert de La Chambre Symphonique

Musique

Beaune 21200

Le 05/03/2022

Cet hiver, La Chambre Symphonique vous emmène pour un voyage en Russie à travers deux œuvres à la fois tendres et remarquables : La Symphonie n°1 de Tchaïkovski, écrite au printemps 1866 et surnommée « Rêves d'hiver », nous plonge dans les réminiscences hivernales ressenties par Tchaïkovski durant son voyage de Saint-Pétersbourg à Moscou et lors de son séjour sur les îles Valaam. Elle rend également hommage à Mendelssohn, qu’il admirait tout particulièrement pour sa capacité à décrire dans une symphonie un paysage et la beauté de la nature. Il n’en demeure pas moins que c’est à travers un lyrisme généreux et une coloration tonale très riche que cette symphonie nous emporte avec « beaucoup de rêve et peu d’hiver, tout au moins peu d’hiver de la nature mais un hiver de l’âme, où triomphe une mélancolie diffuse, très russe… » Vous aurez ensuite le plaisir d’entendre le 2ème Concerto pour piano de Rachmaninov, interprété par la soliste Yuki Ito (étudiante en master au CNSMD de Lyon). Créé en 1901 à Moscou, c’est véritablement de la propre vie de Rachmaninov dont il s’agit : saisissant par l’esprit grave et torturé du premier mouvement, l’espoir du second et enfin la rédemption[...]