Exposition : « Autour de la cerise de Sauve »

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informations générales

  • Grand'rue, place de la Tour de Môle

    Sauve

aménagement pmr
  • Personnes à mobilité réduite
  • Gratuit
  • Du 17/09/2022 à 10:00 au 18/09/2022 à 19:00

Découvrez le secret de la cerise de Sauve : de l'art du greffage à la culture de la « duraou » et son expédition à l'international, puis de l'abandon des vergers vers 1950 aux tentatives de redémarrage de cette production ancestrale.

Au 19ème siècle, la cerise devient une activité agricole importante à Sauve avec la production d’une variété particulière de cerise, la « dure de Sauve » (la duraou) qui va se développer avec l’arrivée du train à Sauve en 1872.

Ces cerises sont obtenues en greffant les prunus Mahaleb Ste Lucie, poussant naturellement et spontanément sur la Mer des Rochers.

Dés 1880, la « dure de Sauve » s’impose sur le marché parisien et londonien. En 1885, 1000 tonnes de cerises sont expédiées de la gare de Sauve aux Halles de Paris et à l’étranger (Angleterre).

Les producteurs, en majorité à à temps partiel, sont des ouvriers bonnetiers et boisseliers travaillant dans des ateliers artisanaux, qui prennent des vacances pendant les semaines de récolte.

La culture de la dure de Sauve exige peu de main d'œuvre mais la période de la collecte nécessite une grande disponibilité pour la récolte et pour l'acheminement jusqu'aux ateliers d'expédition. Tant que les ouvriers bonnetiers et les ouvriers boisseliers sont employés dans les ateliers artisanaux ou semi-artisanaux, ils prennent des congés pendant les deux ou trois semaines de la récolte.

Par contre, lorsqu‘après la guerre de 14-18, la bonneterie s’industrialise, la flexibilité des horaires disparaît. Parallèlement, la concurrence des cerises de Céret et de Remoulins, qui apparaissent sur le marché, fait perdre aux producteurs sauvains leur atout de précocité et l‘avantage du prix rémunérateur.

A partir du début du 20ème siècle, la culture de la cerise à Sauve diminuera sans cesse

En 1945, la production annuelle de cerises, progressivement remplacées par d’autres variétés, n’est plus que de 40 tonnes environ et ne sont pas exportées au-delà de Marseille, Nîmes et Montpellier.

Après la 2ème guerre, les sauvains se détournent définitivement de cette activité complémentaire

Aujourd’hui, la production de cerises à Sauve a complètement disparu.

 

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