1918 : pas de victoire sans les femmes. Une victoire pour les femmes ?

2 août 1914 : l’ordre de mobilisation générale est affiché, le tocsin sonne ; les hommes partent pour une guerre qui sera courte. Les campagnes et les usines se vident alors qu’il faut nourrir et produire. Les femmes sollicitées par obligation et nécessité répondent présentes. Ouvrières, cultivatrices, employées, elles sont aussi épouses, mères, veuves, marraines de guerre,…

11 novembre 1918 : l’armistice est signé. C’est une victoire obtenue au prix du sang des soldats et du dévouement des femmes, souvent à l’arrière, mais aussi parfois près du front.

Lorsque la guerre éclate, la femme n’existe pas sans les autorisations de son mari.
Lorsque la guerre se termine, la femme a pris des responsabilités qui n’étaient pas prévues par son statut dans la société.       
En 1919, il est officiellement rappelé aux femmes que leur place n’est plus à l’usine.

Alors, cette victoire de toute évidence impossible sans l’engagement des femmes, est-elle aussi une victoire pour les femmes ?

Conférencier : Jean-Claude Déranlot
Membre du Club HEPAT (Histoire Et Patrimoine, Arts et Techniques)
Contact : confjcd@gmail.com

Organisateur : Cercle Archéologique et Historique du Canton de Saint Ciers-sur-Gironde.