Sabots et Sabotiers Louis Croisé et la coopération ouvrière

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  • Saint-Julien-les-Villas

aménagement pmr
  • Personnes à mobilité réduite,
  • Gratuit
  • Du 23/02/2019 à 15:45 au 23/02/2019 à 17:30

La nostalgie au cœur des sabots ! Aujourd’hui, sabotiers et sabots éveillent la curiosité. Ils semblent pourtant retenus dans un espace anachronique. Que reste-t-il du monde de la saboterie ? C’est ce que nous allons tenter de vous exposer avec l’aide de sources nombreuses iconographiques.

Jusqu’à l’apparition de la chaussure dite « moderne » après la 2ème guerre mondiale, rares étaient les villages qui n’avaient pas de sabotier. En 1870, la France comptait 25 000 sabotiers pour une production manuelle estimée à 37 500 000 sabots (soit 18 750 000 paires). En 1934, ils ne seront plus que 12 000. D’une part le métier nourrissait mal son homme, la chaussure « moderne », plus confortable, plus pratique et moins coûteuse à produire, pointait déjà le bout de son nez grâce à l’industrialisation. De nos jours, seuls quelques groupes folkloriques sont encore à demander de ce chaussant d’un autre âge.

Louis CROISÉ, fils et petit-fils de sabotier, est né en 1874 à Pâlis et décédé en 1953 à Sailly-sur-la-Lys (Pas de Calais). En 1904, il fut élu conseiller municipal de Pâlis puis à Troyes et Conseiller général. Militant guesdiste, il était également membre de la Société coopérative de consommation «L'avenir de Pâlis». Le citoyen Louis Croisé ne pouvait donc mieux faire, pour servir la cause des travailleurs, que d'étudier la situation véritable de sa profession.

La carte postale ancienne va nous aider à resituer Louis Croisé. Son ascension sociale prouve toutes ses qualités et compétences. 

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