Spectacle Narratif : Illusions perdues

À l'été 1821, époque à laquelle ce drame Parisien commence, il arrivait à la capitale un jeune provincial pur et ambitieux ; très-ébahi de voir semé sur la route d'Angoulême à Paris presque toute la somme qu'il destinait à sa vie d'une année.
Un espace de jeu désencombré et assumé. Une caisse en bois, une bouteille d'eau, un acteur, neuf petits projecteurs, quelques interrupteurs pour autogérer les lumières depuis la scène et une banane, rien de plus ! Le dépouillement me semble être la meilleure façon de dire à distance les obsessions accumulatrices des personnages Balzaciens ; De recréer toute une vie par la seule puissance évocatrice du texte ; D'opposer les fastes mondains à la sueur du travailleur du spectacle ; D'accaparer l'imaginaire des spectateurs en laissant tout l'espace scénique au jeu et à la narration.