Contrairement à ce qui a été affirmé par l'historiographie, Henri Poincaré était, dès le mois de mai 1905, en possession de la loi relativiste d'addition des vitesses, c'est-à-dire, de la transformation de Lorentz et qu'il avait ainsi posé dans sa note aux CRAS du 5 juin 1905 puis dans son plus imposant mémoire du 23 juillet 1905 au Rendiconti del Circolo Matematico de Palermo. Ayant alors répondu par l'affirmative à la question de la priorité entre Poincaré et Einstein, on s'interrogera à la manière de Stanley Goldberg sur le « silence de Poincaré ». On rappellera alors les différentes découvertes fondamentales de « l'ingénieur-physicien » Poincaré sur la Télégraphie Sans Fil depuis 1900 et sa
course au Prix Nobel de Physique. Ce qui permettra d'apporter certains éléments de réponses à la question de son absence de réaction quant à la paternité de la théorie de la Relativité Restreinte. Afin d'apporter un éclairage sur la relation entre ces deux grands génies de la science, on présentera les propos qu'Einstein eut à l'égard d'Henri Poincaré