Cabourg en scène : festival des écoles de théâtre

C'est l'occasion de découvrir les talents de demain avec le festival Cabourg en Scène dédié aux écoles de théâtre ! Pendant 3 jours, des troupes, sorties fraîchement des écoles de théâtre, vont présenter leur tout premier spectacle.

Pour les organisateurs du Festival, l'objectif est de mettre en avant ces jeunes artistes qui se retrouvent bien souvent livrés à eux-mêmes et confrontés à la difficulté de montrer leur talent à un vrai public. C'est ce petit coup de pouce que leur donne Cabourg en Scène, dans la droite ligne Cabourgeaise de se positionner en découvreur de talents.

Programmation :

- Jeudi 23 octobre à 14h30 : La vie sexuelle des mollusques - Durée 1 h 15

Cette comédie contemporaine met en scène six personnages ( Paul, Linda, Henri, Antoine, Marie et Katia ) dans un vaudeville aux faux airs de Feydeau modernisé. Le parallèle avec les mollusques, hmmm ? Paul et Linda forment un couple en apparence stable et complice. Pourtant, derrière les apparences, les désirs se déchaînent, les secrets se multiplient et la fidélité vacille, à l'image... des mollusques, ces créatures hermaphrodites au comportement sexuel insaisissable comme aime tant le préciser notre cher Paul.

- Jeudi 23 octobre à 20h30 : Des éléphants sur la mer - Durée 1 h

La pièce raconte la tentative de Camille et Étienne, frère et sœur, de faire le deuil de leur père disparu en mer lorsqu'ils étaient jeunes. Ils décident alors de couler en pleine mer un coffre rempli de vêtements de leur père, afin de matérialiser la tombe qu'ils n'ont jamais eue pour se recueillir.


- Vendredi 24 octobre à 14h30 : Quand viendra la vague - Durée 50 min

Matteo et Letizia se préparent à l'arrivée imminente d'une vague qui engloutirait tout ce qui existe, sauf les plus hauts sommets, dont celui sur lequel ils vivent. Naissent des questions pratiques et existentielles : que vont devenir les animaux ? les espèces vont-elles s'adapter et évoluer ? à qui donner l'asile ? vivre à deux est-il suffisant ? a-t-on besoin des autres ? Se met alors en place un jeu au sein du couple, qui fera transparaître la réalité de leurs visions du monde, parfois opposées. Entre volonté de grandeur d'âme et réalité de la noirceur humaine, les idées se confrontent, le passé resurgit, et la difficulté d'être humain dans le monde d'aujourd'hui se dessine. Un huis clos qui interroge le principe d'humanité.

- Vendredi 24 octobre à 20h30 : Ceci est mon corps - Durée 1 h 15

Notre corps, fidèle compagnon de toute une vie, est-il une enveloppe, une protection pour notre cher intérieur ? Est-il une carapace pour dissimuler cet intérieur trop effrayant ? Est-ce un poids que l'on doit traîner tout au long de notre vie ? Sert-il au contraire à nous soutenir ? Une chose est certaine, “ Ceci est mon corps et ce n'est pas le tien ”. D'une façon ou d'une autre, nous n'avons pas le choix que d'accepter un corps qui, quel qu'il soit, sera inévitablement jugé, regardé, défini selon des codes dont il est temps de se débarrasser.

- Samedi 25 octobre à 20h30 : Solitude d'un ange gardien - Durée 1 h 10

Bienvenue dans la loge de Tony, gardien de son état, ange-gardien pour certains.
L'heure de la retraite a sonné et il est temps pour lui de céder la place. Mais Tony n'est pas prêt à quitter ses locataires.
Alors, pour échapper à la mélancolie, il raconte... il évoque Luna qu'il a quitté, les enfants de l'immeuble, certains locataires plus attachants que d'autres, Héléna - cette bombe de petite vieille-, les souvenirs dorés de son enfance algérienne, l'exil, son frère disparu...
De ses mots jaillit un monde invisible : celui des gardiens de logements sociaux.
Tour à tour ludique, émouvant, déroutant, son récit ouvre la voie d'une réalité : celle d'un métier empreint d'humanité, au cœur d'une société de plus en plus individualiste et violente.
Cet homme, qui refuse le titre de héros, utilise des tactiques facétieuses pour essayer encore et encore de laisser passer la lumière là où elle peine à s'immiscer.

De dizaines de témoignages de gardiens d'immeubles, Aude de Tocqueville a tiré cette histoire de Tony, incarné par le " molièrisé " Pierre Forest.

Billetterie à partir du 15 septembre à l'office de tourisme et sur Cabourg.fr