photo PRONOMADE(S) : TSEF ZON(E) C’HOARI

PRONOMADE(S) : TSEF ZON(E) C’HOARI

Musique classique

Touille 31260

Le 10/09/2025

Pronomade(s) : Tsef Zon(e) C’hoari. Tsef Zon(e) , c’est le verlan breton de fest-noz. Vous l’aviez ? La compagnie C’hoari (à prononcer « roari ») investit Touille, Castillon de Larboust, Rieux Volvestre et Saint Elix Séglan pour quatre représentations… et quelques tourbillons ! Un vent breton se lève sur le Comminges. Sentez-vous ses effluves iodés ? Ce duo féminin puise son inspiration et enracine sa danse dans les codes traditionnels des fêtes bretonnes, qu’elles revisitent et qu’elles questionnent. Elles sont en place. Dans un geste régulier et répété, elles se balancent et entrent dans la transe. D’abord accompagnées de musique baroque, à petits pas, un même souffle les emporte dans le mouvement. De rondes en spirales, elles sont ensemble et à côté. Elles dialoguent, s’amusent, partagent, s’emmêlent et se démêlent dans un élan méticuleusement chorégraphié. À bras-le-corps dansé, elles se saisissent d’un héritage commun, faisant battre une énergie communicative dans une ambiance de partage, festive et populaire !

photo Le Temps d'Aimer la Danse - Mizel Théret & Beñat Achiary - Hizketak

Le Temps d'Aimer la Danse - Mizel Théret & Beñat Achiary - Hizketak

Danse - Bal - Cabaret, Chorale - Chant

Biarritz 64200

Le 10/09/2025

Quelle rencontre de haut-vol à chaque fois que ces deux figures de la culture basque se réunissent pour créer ensemble. Le chorégraphe Mizel Théret et le vocaliste Beñat Achiary partagent leur relation au monde et dessinent pour cette soirée un espace où chant et danse s’accompagnent, dialoguent dans un intemporel et poignant dyptique fraternel. Ces deux-là se connaissent bien. Ils chantent ensemble, depuis de nombreuses années, les paysages du Pays Basque. Une longue route partagée où le lyrisme abstrait de la danse rencontre, épouse, nourrit ou chemine avec le chant viscéral de Beñat. Se souvenir c’est vivre, chante Etxahun-Barkoxe, poète mythique de la littérature basque qui est au cœur de la première partie de ce diptyque. Il y est question de notre rapport intime à la tradition, à la mémoire et à la modernité. Le chant et la danse claquent comme la pelote sur le mur du fronton.