photo Rencontre avec Jean-Michel Delacomptée

Rencontre avec Jean-Michel Delacomptée

Aix-en-Provence 13090

Le 06/11/2025

Il y a l’Italie de la Renaissance, l’Angleterre victorienne, le Siècle d’or espagnol… Quand on parle de la France, l’apogée porte un autre nom, c’est le Grand Siècle : celui du Roi Soleil, de Versailles, et de la langue classique. C’est au cours de cette période, outre par son industrie et sa puissance militaire, que notre pays connut un rayonnement exceptionnel de son art et de sa littérature, auxquels Jean-Michel Delacomptée rend hommage à travers son ouvrage Grandeur de l’esprit français. On y croise les figures de Montaigne, Racine, Bossuet, La Bruyère, La Fontaine, Saint-Simon et des personnages aussi remarquables qu’Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, ou Henriette d’Angleterre, dite « Madame », belle-sœur et cousine de Louis XIV. A chacun, celui-ci dédie un portrait vivant et inspiré, qui restitue pour notre plaisir de lecteur l’esprit et la chair de ce temps mémorable.  Jean-Michel Delacomptée a travaillé pendant vingt ans dans le domaine de la diplomatie culturelle à Paris et à l’étranger. Il a enseigné la littérature française à l’Université à Bordeaux puis à Paris. Outre de nombreux portraits littéraires, il a publié romans et essais, tel Notre langue[...]

photo L'Homme aux Yeux de Chat

L'Homme aux Yeux de Chat

Photographie - Vidéo

Marseille 13000

Le 06/11/2025

Mettre à nu les invisibles ! Mon père est Vietnamien, ma mère est Française, ils se sont rencontrés à Saïgon, puis sont partis, pour fuir la guerre et la misère.. Dans les familles Vietnamiennes comme la mienne les silences, le souffle remplacent les mots. Depuis longtemps, je souhaite écrire ces silences, mettre à vu ces invisibles. Je vois une pièce de Jean-Jérôme Esposito, Récits de Mon quartier, et saisi par la vérité du travail, la liberté de forme très pluridisciplinaire, je contacte la compagnie et un travail commence alors avec le Collectif GENA. J'écris. Je pars d'un événement personnel : ce coup de sang de mon père, qui brûle toutes nos photos et albums de famille, assassinant les souvenirs en réponse au plusieurs séjours en hôpital psychiatrique de ma mère, effacer les images et effacé ses fantômes. Parce que la guerre a fait son travail de malheur dans ma famille. Parce que la solitude des nôtres hurle en silence son envie de s'afficher. A mon tour de faire mon album photo avec mes cendres. Moi l'eurasien, le franco-vietnamien de la banlieue parisienne je suis le témoin d'un récit universel dont nos livres d'histoire sont démunis.