options théâtre du lycée

C’est l’histoire d’un quartier populaire situé dans un pays méditerranéen. Un quartier où l’on vit avec son voisin où tout se sait et tout se partage. Il y a la famille bouillonnante de Nouritsa, véritable poumon du quartier, ses deux filles et son fils, le boucher Minas et sa fille emmurée dans un lourd secret, il y a Vava, qui colporte et fait vivre les rumeurs du quartier et son fils Aris qui l’anime. Un quartier libre mais où les protagonistes sont enchainés, écrasés par le poids de la tradition, où les hommes l’entretiennent comme si c’était leur unique mission, où les femmes la questionnent et essayent de trouver leur place par l’émancipation, par l’amour, par le savoir…

UNE NUIT SANS FIN de Matéi Visniec (1997)

Et si le soleil ne se levait plus ? A quoi ressemblerait cette dernière nuit ? Une star de cinéma, des paparazzi, des tueurs à gage, un garçon de café, un clochard et une aveugle font l’expérience d’une nuit sans fin, perdus dans un monde dont le sens leur échappe.

WOYZECK de Georg Büchner (1837)

Le personnage Woyzeck est selon Büchner « un des plus humbles parmi les plus humbles ». Pour nourrir Marie et son enfant, il subit les caprices de son Capitaine et les expériences d’un docteur fanatique. Ne sachant exprimer son exploitation, il s’en prend à ses fantômes, boucs émissaires de son malheur. Quand Marie le trahit, il réalise qu’il a tout perdu et il se sent poussé à commettre l’irréparable.

SAMEDI 1^er JUIN 20h

MERLIN, « le naufrage » de Tankred Dorst (2005)

Quand Merlin voit s’effondrer l’utopie de la Table Ronde, il se retire du monde et se cache au fond de la forêt de Brocéliande dans les bras de la fée Viviane. Arthur reste seul pour tenter de sauver son royaume de la barbarie qui le menace. Pour cela il devra affronter dans un dernier combat son fils Mordret.

LA MASTICATION DES MORTS de Patrick Kermann (1998)

« La Mastication des Morts est une joyeuse tentative de réconciliation avec la mort que notre époque évacue systématiquement. Les morts que j’arrache momentanément de l’oubli en les mettant en scène ne connaissent ni la résignation de la tristesse ni la brûlure de la plainte, ni horreur, ni extase, ni enfer, ni paradis. L’important est pour eux de surmonter le fait d’être mort, de se retrouver soudain de l’autre côté de la vie sans savoir pourquoi. Événement qui ne passe pas, qui reste planté en travers de la gorge et les contraint au ressassement. Mais à la fin, remontant le temps, ils découvrent enfin la cause de leur mort et entrevoient l’apaisement. » (Patrick Kermann)