L'AFFAIRE DE LA RUE LOURCINE

Après une longue soirée de bringue, deux bons bourgeois se réveillent dans le même lit. Les lendemains de fête sont parfois difficiles ; surtout quand on porte la culpabilité de l’assassinat d’une jeune charbonnière au cours de la nuit précédente. Ce matin-là, tout va se dérègler et s’emmêler…
Dans une parfaite bonne humeur, c’est le mariage du « théâtre du crime » et du vaudeville : on a écrit d’Eugène Labiche qu’il était «notre premier producteur de gaz hilarant», avec L’affaire de la rue de Lourcine, comédie en un acte à la fois musicale et policière, il en fait une fois encore la démonstration.

Qui prendrait aujourd’hui la liberté de ridiculiser la classe sociale au pouvoir avec cette verve impitoyable ? Ses personnages ressemblent pourtant à certains de nos contemporains : affreux et méchants dans l’âme, mais toujours propres sur eux.
Les comédiens conduisent sur un rythme endiablé ce long cauchemar à rebondissements où tout devient absurde et qui invite chacun à sortir du train-train ordinaire. Une bonne action, finalement…