IMMORTELS jusqu'à mon dernier souffle

De quoi, de qui est-ce qu’on hérite ? Qu’est-ce qui nous fait et comment s’en défaire ? Comment démêler le capital symbolique du génétique, le déterminisme social du familial ?

Iphigénie doit mourir pour que les vents se lèvent. Ainsi son père, Agamemnon – le roi de tous les rois – pourra emmener sa flotte à la guerre de Troie.
Les personnages issus de la grande tragédie Iphigénie de Racine sont bien là, avec nous, chacun en prise avec ses doutes, ses amours, son orgueil…
L’histoire pourrait s’appeler Iphigénie, Agamemnon, Achille, ou encore Clitemnestre, et sûrement Eriphile.
Chacun pourrait être le personnage central de cette pièce tant il lutte pour son honneur, sa postérité et son amour.
Tous sont vivants, encore et toujours, tant que l’oracle n’aura pas eu raison d’eux. Vivants ! Immortels.
Une famille tantôt se démembre, tantôt s’unit. Chacun fait comme il peut face au drame qui se joue. La tragédie met en jeu ces grandes figures qui se débattent, doutent, hésitent, abandonnent, acceptent ou se soumettent à leurs destinées.

Qui sont ces personnages les uns pour les autres ?
Une famille n’est-elle pas déterminée par son histoire, donc par les événements, les actes, les secrets qui la traversent ? Comment dans ce contexte, chacun de ses membres peut se constuire, s’émanciper, sans la mettre en péril ? Peut-on changer la destinée de ces personnages, les détourner d’un déterminisme social qui semble les empêcher d’être au monde.

TEXTE
Équipe en écriture au plateau et inspiré d'Iphigénie de Racine

MISE EN SCÈNE
Myriam Lotton

COMÉDIENS
Eric Fouchet, Aurore James, Clémence Kronneberg, Myriam Lotton, Frédéric Radepont

PRODUCTION
Foutu Quart d’Heure

COPRODUCTION
Ville de Bayeux