Un vivant qui passe

La Comédie de Caen accueille une pièce de théâtre dans son nouveau théâtre des Cordes. < / p>

Maurice Rossel avait 25 ans pendant la Deuxième Guerre mondiale. Envoyé à Berlin en 1942 en tant que délégué du Comité international de la Croix-Rouge, il fut le seul à pouvoir inspecter le camp d'Auschwitz et à visiter le « ghetto-modèle » de Theresienstadt. En marge du tournage de & nbsp ; Shoah < / em>, Claude Lanzmann a filmé un entretien avec cet homme qui raconte ce qu'il a vu ou pas vu, pas su ou pas voulu voir. À propos de ces visites qui étaient arrangées par les nazis, Rossel parle d'« une partie de théâtre que l'on se jouait » reprochant aux juifs leur « passivité » sans voir qu'ils étaient des acteurs contraints et victimes, et les nazis d'impitoyables metteurs en scène. La question de l'aveuglement est au cœur de cet échange saisissant. < / p>

Depuis 2010, Nicolas Bouchaud et son équipe ont entrepris une série de spectacles à partir de sources non théâtrales : une interview de Serge Daney à propos du cinéma, un livre de John Berger à propos d'un médecin de campagne, une conférence de Paul Celan sur la poésie et un roman de Thomas Bernhard sur notre rapport à l'art et au deuil. Ce désir de transmission est à l'origine d' Un vivant qui passe < / em>. < / p>

D'après l'oeuvre de Claude Lanzmann

Un projet de Nicoals Bouchaud

Mise en scène : Eric Didry < / p>

Source et crédits photo : Comédie de Caen < / em> < / p>

Plus d'informations et réservations sur le site de la Comédie de Caen < / a>. < / p>