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Dates
  • du 2021-09-17 au 2021-10-17 de 12:00:00 à 19:00:00
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Adresse
  • 13 Rue des Lois
    CHAPELLE DES CORDELIERS
    , Toulouse
Information mise à jour le
  • 2021-09-14
  • Toulouse

  • Du 17/09/2021 au 17/10/2021
Les œuvres de Moshekwa Langa peuvent être lues comme les pages d'un journal de bord, comme des annotations relatives aux événements de sa vie. De manière plus ou moins directe, elles évoquent les impressions rémanentes d'un lieu, le souvenir d'une image aperçue dans un magazine ou d'un moment associé à la mélodie d'une chanson. Leur clé de lecture peut s'y trouver directement inscrite, comme, par exemple, lorsque se croisent, sous forme de listes, les noms de personnages historiques, de connaissances ou d'amis, mais cette géographie mentale reste parfois entièrement abstraite avec pour seul indice un titre, toujours lié à un instant fugace dans la vie de l'artiste. L'impressionnisme que pratique Moshekwa Langa trouve son équivalent le plus proche dans l'œuvre de James Joyce, dont il a adopté la méthode et qui, dans le texte comme dans la trame des peintures, entrelace dans un même flux sensations du quotidien et événements historiques.

La plupart des images visibles dans la série de peintures rassemblées à Toulouse provient d'un recueil de collages réalisé récemment en Afrique du sud à partir de coupures de journaux et intitulé Ingwe Mabala-bala ( qui signifie « le léopard coloré » en langue Ndebele ou Zulu ), soit le titre d'une chanson populaire dont on retrouve la trace aussi bien dans les cultures indigènes que dans les rituels chrétiens. Des publicités pour divers services offerts par des marabouts ou pour l'église évangélique, des objets ou des photos d'archive ont été déchirés, altérés, partiellement effacés et combinés dans une série de compositions en noir et blanc. Agrandis et retravaillés, ces fragments ont fourni la matière d'une série de toiles recouvertes de peinture et de papier de verre. Le motif initial, bien qu'à peine reconnaissable, reste perceptible « comme la tâche de sang de Macbeth ». D'autres marques circulaires apparaissent autour du cadre. Elles ont été laissées par les pots, bombes, bouteilles et boîtes qui les bordaient pour les aplanir. Comme beaucoup d'œuvres de l'artiste, elles ont été travaillées à terre, selon un procédé quasi-cartographique qui trouve son pendant dans la constellation lumineuse que dessine un réseau de lampes de salon posées au sol. Ce dernier élément est un emprunt à la propre biographie de l'artiste qui avait disposé de la même manière un ensemble de lampes au centre d'un étalage de bobines et d'objets divers, une dizaine d'années plus tôt dans un musée américain.

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