Magnificat - Dies Irae : Ensemble A Bout de Souffle

55 choristes, 22 instrumentistes, 5 chanteurs solistes et un chef d'orchestre hors pair en la personne du bouillant Stéphane Delincak !

Après le succès des opéras de Jean-Philippe Rameau et Marc-Antoine Charpentier, après les oeuvres de Monteverdi présentées en 2016 dans le Labyrinthe Musical en Rouergue, À bout de souffle continue d’explorer la richesse de la dramaturgie et de l’expressivité de la musique baroque, mais cette fois, côté sacré. Grandes œuvres s’il en est : le Magnificat de Jean-Sébastien Bach, cantique célébrant l’avènement d’une nouvelle ère, sera précédé du Dies irae de Michel-Richard Delalande, magistral hymne de l’Apocalypse.

Ces deux pièces ont en partage une écriture des émotions à la fois concise, efficace et implacable. Le jeu sur la densité des chœurs, le brillant, la puissance et l’amplitude de l’orchestre, l’intimité des parties solistes, on connaît tout cela chez Bach. On sait moins que Delalande, successeur de Lully auprès de Louis XIV, avait aussi l’art de faire résonner pour le plus grand effroi et le plus grand plaisir des auditeurs français le silence éternel des espaces infinis.

D’Antonio Vivaldi, on connaît bien entendu le fameux Gloria – pour ne pas citer les Saisons – mais savez-vous que c’est avant tout son Magnificat qui l’a rendu mondialement célèbre à son époque ? Vous l’entendrez, ainsi que le Credo, à la toute fin du concert : deux œuvres dans le style à la fois brillant et profond du maître de Venise, composées pour les jeunes filles de l’Ospedale della Pietà dont Vivaldi était maître de violon.