Timothée Li et Jérémie Catol, Vernissage le vendredi 2 juillet à partir de 18.00h

déposez gratuitement
vos annonces et vos événements

signalez une erreur

informations générales

  • Route de Valette, 47290 Lougratte

    Lougratte

  • +33613672194
  • Gratuit
  • Du 02/07/2021 à 10:00 au 08/07/2021 à 18:00

Timothée Li

 

Timothée Li libère son geste pour faire naître des sites à la fois merveilleux et provoquant la sensation d’un cauchemar, d’une impression de se mesurer à un site qui nous dépasse. Des gravures montrent

également des mondes en ruine ou perdus dans la brume, dans un chaos d’éléments où l’individu est absent et pourtant semble être à l’origine de constructions et de mouvements de terrain. Son œuvre dresse un état des lieux de l’urbanisme et témoigne d’une vision des mégalopoles marquées par le gigantisme de l’architecture et l’immensité des espaces.

 

Ses dessins paraissent inépuisables tant ils contiennent d’éléments, de voies, d’architectures fantasmées dans des sites escarpés, fragiles où s’implantent une étrange cité. Ils impliquent une prise de conscience de notre corps dans les lieux que l’on tente de gravir, d’arpenter et d’aménager.

 

Jérémie Catol

Observateur de on époque, j’investis un territoire nouveau pour moi : celui de la place du travail dans nos vies, l’expérience du Work In Progress au sens élargi. Le travail de la matière en tant que tel suppose l’effort et la mobilisation d'énergie.

Je découvre un intérêt puissant pour ce qui en est à l’origine, c’est-à-dire le corps. 

Après deux années d’études en Culture Antique et Monde Contemporain à La Sorbonne, et comprenant que la connaissance en Ethnologie se forme à partir de fragments d’objets et de textes, les grandes découvertes universitaires et scientifiques s’imposent à moi comme une évidence artistique.

 

Ma pratique se fait donc le lieu d’expression de ces questionnements. Me remémorant Maurice Merleau-Ponty dans L’Œill et l’esprit, citant Paul Valéry, “le peintre “apporte son corps à l’œuvre””, j’envisage cet apport théorique dans un processus d’appréhension du temps et de l’espace différemment. 

Les chorégraphies picturales de Kazuo Shiraga, les notions de plein et de vide résonnent singulièrement pour moi. Je combine ces dernières avec ma curiosité pour l’inachevé. La mise en chantier d’un projet devient plus déterminante que sa finalisation. Ainsi, la dimension du “non finito” s’inscrit dans différents procédés en peinture comme en sculpture, en performance filmée dans l’atelier comme en dessin. Je regarde Tintoret et Picasso mais aussi Michel-Ange et les artistes de la Bad painting. Les outils déterminant une certaine facture, je mets en chantier plus que je n’achève. Je travaille avec 

la réserve et son opposé, le recouvrement. Mon corps s’anime et je prends conscience de l’importance du vide comme souffle qui fait vivre la composition et permet aussi la représentation. 

Si l’Histoire et la Philosophie me passionnent, les récits de l’Antiquité – celui Hésiode, en particulier pour la discussion avec les Muses à l’origine de sa Théogonie –, la performance Paso Doble de Miquel Barcelò, la double approche anthropologique et plastique de Kader Attia m’interpellent autant que Caillebotte pour sa capture des scènes de la vie ouvrière. Le regard humaniste de l’écrivain et journaliste Éric Fottorino m’aident à penser autant que les gravures de Cyprien Gaillard, Belief in the Age of Disbelief. Enfin, les libertés que Markus Lupertz s’autorise en peinture et ensculpture m’encouragent pour mes propres investigations.

 

partager

événements à proximité

déposez gratuitement
vos annonces et vos événements

signalez une erreur

visiter la commune

Aux alentours