In Memonium : Les ruines de la raison

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informations générales

  • 1 Place de Bretagne, 35000 Rennes

    Rennes

fax
  • cpogam@aiguillon.com
aménagement pmr
  • Personnes à mobilité réduite
  • Gratuit
  • Du 21/10/2022 à 18:30 au 30/11/2022 à 17:30

A l’heure où certains clament que « L’art, c’est bien fini », d’autres tentent de le réinventer tous les jours. Mais que peut l’art dans un climat de guerre, de famine, de désastre climatique, de pandémie, de surinformation ?

Et le silence se fit…

Non pas de méditation mais de liberté donnée à l’esprit.

Je suis plasticien, j’assemble des éléments entre eux, comme le fait le musicien avec les notes.

Libre à chacun ensuite de se laisser porter par la combinaison plastique, comme l’auditeur par la mélodie.

Il faut se tranquilliser, il n’y a pas de vérité concernant mon installation, pas de message où pré-existe le sens de l’œuvre. C’est une conviction que d’autres ont défendue avant moi, Christo, Kapoor, etc.

Tout l’intérêt d’exposer en vitrine est là.

« On voit mais on ne peut toucher » écrivait Baudrillard à propos des vitrines. Précisément. A travers la paroi vitrée, il n’y a que l’œil qui peut pénétrer. C’est le seul sens autorisé. Exposer en vitrine est pour moi une aspiration de longue date. C’est une chance, rendre à la rue, à qui le veut, la spontanéité au regard.

J’ai lu que les arts plastiques souffriraient de leur immédiateté, exigeant d’être perçus du premier coup d’œil. Mais l’immédiateté n’est pas un inconvénient ! Chacun peut emporter avec lui l’image vue. Et alors seulement le voyage commence...

C’est une installation que je montre, mais je construis une image.

C’est un tableau que je peins dans l’espace.

Philippe BERTA

 

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