TOUT CE QUE J'AIMAIS

Dans le monde de l'art des années 70 à New-York, deux couples d'amis sont confrontés à un drame. La vie bascule soudain, la vie bouscule et certains êtres vacillent. Gaëlle Lebert adapte le roman de l'autrice américaine et souhaite construire des tableaux vivants, lieux à partir desquels les personnages s'adresseront directement au spectateur pour raconter leur histoire au passé et dans lesquels émergera soudain une réalité quotidienne. La scénographie, tout en miroirs et uvres plastiques, comme une installation d'art contemporain, se veut débordante. Tout ce que j'aimais est une boîte de Pandore, un petit cabinet de cauchemars sur le thème de la famille, de la parentalité, de l'amitié, du passé qui nous échappe et que nous idéalisons, et de la frontière entre normalité et folie. À partir du roman Tout ce que j'aimais de Siri Hustevdt traduit de l'américain par Christine Le B uf, Actes Sud ( 2003 )