DIVINE MARILYN

Après le succès des grandes expositions d'été consacrées à Steve McQueen puis à Johnny Hallyday, la Galerie Joseph présente une exposition intitulée « Divine Marilyn ». Pour la première fois en France, cette exposition sur près de 1 000m2 regroupe les trois plus grands noms de la photographie américaine ( Sam Shaw, Milton Greene et Bert Stern ) qui ont immortalisé Marilyn Monroe à différentes époques de sa vie au travers de près de 250 photos ou documents. L'exposition retracera également le parcours et la métamorphose de Norma Jeane Baker en Marilyn Monroe, ses concerts en Corée pour soutenir les GI américains ou l'histoire du tournage de 7 ans de réflexion au travers d'images connues, méconnues ou inédites. Elle est réalisée avec la collaboration de Meta et Edith Shaw, filles de Sam Shaw ; Joshua Greene, fils de Milton Greene, et Olivier Lorquin, Président de la Fondation Dina Vierny - Musée Maillol pour Bert Stern. une cinquantaine de photos de Sam Shaw qui a réalisé de 1952 à 1962 de nombreux clichés de la vie privée de la star, comme lors de la première année de son mariage avec Arthur Miller, époque où elle semble plus heureuse que jamais. Des photographies qui respirent la simplicité et capturent une femme accessible qui essaye de retrouver une part de normalité. Sam Shaw a également immortalisé le tournage du film de Billy Wilder « Sept ans de réflexion » en réalisant le mythique cliché de l'envolée de la robe blanche de Marilyn au-dessus d'une bouche de métro à New York. Un autre corner, également de 50 photos, sera consacré aux uvres du photographe Milton Greene dont les clichés iconiques ont fait le tour du monde comme celui de la star en tenue de ballerine qui a été désigné en 1999 par le magazine Time, l'une des trois meilleures photographies du XXe siècle. Grâce à son travail tout en finesse et en élégance, Milton Greene rappelle la capacité de cette femme aux mille visages à changer de personnage avec un naturel qui étonne. En 1962, Bert Stern réalise pour Vogue une séance photos qui durera 2 jours et une nuit pendant lesquels 2571 photos seront shootées. Marilyn va souvent poser nue, le corps sans maquillage. Un rapport puissant presque amoureux va s'installer entre Bert Stern et son modèle. Marilyn retrouve le plaisir de poser en s'abandonnant une dernière fois à l'objectif d'un photographe. C'est son chant du cygne, elle meurt quelques semaines après ce shooting. Stern avait capturé une Marilyn sans fards, dans un moment de liberté et d'abandon mais c'est elle-même qui avait choisi les photos sur les planches contact avec le souci constant de contrôler son image. Quant à Bert Stern, il ne retrouvera jamais plus une telle complicité avec un modèle. Une douzaine de tirages « grand format » de cette « dernière séance » seront exposés. Corner Arty Marilyn revisitée par la scène Pop et Street Art. Une quinzaine d'uvres d'artistes émergents sous le regard bienveillant d'Andy Wahrol Les Commissaires Ghislaine Rayer et Patrice Gaulupeau se sont attachés à montrer que Marilyn était loin de la Pin-up blonde qu'elle interprétait, comme un masque qu'elle mettait pour chacune de ses représentations publiques. Elle était avant tout une femme enjouée et mutine, loin de l'image à laquelle elle est souvent rattachée. A côté des clichés promotionnels et de l'industrie cinématographique qui avait façonné une icône pour la représenter, Marilyn a su se construire sa propre histoire et sa propre légende