Tardivo

Peintre de renommée internationale qui a exposé de la Suisse à la Chine en passant par la Russie, l'Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, Tardivo revient dans l'Orne du 8 octobre prochain au 17 janvier 2021.

Au fil du temps, un lien solide s'est établi entre Tardivo et l'Orne. Des expositions, notamment à la Scène nationale 61, au Château de Carrouges, à Bazoches-sur-Hoëne, et des résidences en milieu scolaire, ont fait du peintre un artiste bien connu des Ornais.

Tardivo est né le 27 juin 1935 à Villedomer en Indre et Loire, il vit et travaille à Paris. A l'âge de quinze il part à Tours où il rencontre Vignac, professeur aux Beaux-Arts, qui deviendra son maître. L'artiste ne renie pas ses origines et son environnement. Au contraire, il y puise ses premiers sujets de peintre.
Au début des années 1970 sa démarche est devenue abstraite. La démarche picturale de Jean-Claude Tardivo s'est tournée alors vers le dessin d'enfant dans lequel il puise son inspiration, un imaginaire sans cesse renouvelé. Ses personnages respirent, pleurent, rient, s'aiment, jouent, travaillent, ressentent. Ils vivent sous nos yeux renvoyant le spectateur à sa propre condition humaine.

Travaillant par étapes, Tardivo laisse peu à peu la couleur entrer dans ses toiles. En créant ses œuvres, l'artiste travaille avec l'anatomie du corps humain. Dans la plupart des cas, des femmes, mais aussi les enfants sont représentés sur ses toiles. Ses inspirations nous permettent de voir le monde à travers le regard innocent d'un enfant.
« Il y a dans les dessins d'enfant toute la vérité que l'adulte a laissé s'enfuir. Il y a aussi toute la pureté et l'amour qui les rendent supérieurement beaux. Ils contiennent l'avenir en création, opposé au devenir nostalgique » raconte-t-il. Les adultes confits dans le leurre de leurs certitudes, se donnant comme interdit de voir ou d'entendre ce qui les dérange, ont très souvent perdu de vue qu'ils pourraient encore réagir sans honte, avec leur sensibilité.