Victor ou la naissance d’une pensée (bon dans l’histoire il y a aussi un chien qui parle, Céline Dion et un facteur volant)

Victor : Qui est normal et qui est anormal ?
Le chien : Eh oh ! Y'a pas écrit « Platon », là.
Victor : Platon ?
Le chien : Laisse tomber. Pourquoi tu demandes pas à ton maître, à l'école ?
Victor : Je sais déjà ce qu'il va me répondre. « uT verras cela plus tard ».
Le chien : Ben alors, reste plus qu'à être patient.

Quand nous avons rencontré Marie Blondel, Julien Bonnet et Thomas Gornet, tous trois à l'origine du projet et co-auteurs, ils nous ont dit leur souhait d'interroger la « normalité, « la norme ».
Observant qu'il n'y avait pas de réponse toute faite à cette question et qu'il était facile de tomber dans les clichés, ils se sont tout de même accordés sur un point : celui du plaisir qu'ils prenaient à réfléchir à cette question, à laquelle pourtant, ils n'avaient pu, collectivement, apporter aucune réponse satisfaisante. Ainsi est né le sujet de l'histoire : la réflexion elle-même.
Victor est donc ce que nous pourrions appeler un conte initiatique moderne, une comédie musicale ( mise en partition par Joseph d'Anvers qui, pour mémoire, a côtoyé de grands noms de la scène musicale française : Miossec, Alain Bashung, Dominique A, Hubert Félix Thiéfaine... ). Victor est l'histoire d'un petit garçon ( qui rencontre un chien qui parle, Céline Dion et un facteur volant ) et qui, voulant rentrer chez lui après s'être perdu, va découvrir le chemin de la pensée. Sa pensée.