Hamlet

Après le Misanthrope de Molière et la Mouette de Tchekov, le collectif
revient avec un nouveau classique, et pas n'importe lequel : Hamlet
de William Shakespeare. Preuve qu'ils n'ont pas peur de se confronter
aux grands mythes, ni de se frotter aux textes les plus joués au service
d'une scénographie épurée et des adaptations tranchantes de Clément
Camart-Mercier.


Autour de cette tirade si célèbre « Être ou ne pas être/C'est la question/
Est-il plus noble pour l'esprit/D'endurer l'épée d'un scandaleux destin/Ou de
lever une armée contre nos océans de douleur ?... » La jeune équipe revient
aux sources de la légende danoise réécrite par Shakespeare. Hamlet, prince
du royaume du Danemark, apprend que son oncle a assassiné son père
pour devenir roi et épouser sa mère dont il était l'amant. Dans ce royaume
corrompu par les meurtres, manigances et délations, Hamlet, seul être
scrupuleux, simule la folie. Il finira par être entrainé malgré lui dans une
spirale infernale, teintée de paranoïa. En ajoutant leur petite pierre à l'édifice
monumental des adaptations de Hamlet, Kobal't injecte le souffle vital de
leur jeunesse et leur façon si particulière d'inclure le spectateur. C'est déjà
beaucoup.